Dimension parallèle

- Moi un sourire ?
il lui fit une mine tout à fait neutre
- Tu as du rêvé, je profiterais juste de l'occasion pour embêter tout le monde. Ce qui m'embête un peu ce sont les créatures et es éventuels gardien que notre cher ami pourrait nous avoir laisser ...

Ellenwen dut franchement se retenir pour ne pas lui tirer la langue et lui faire une grimace de peur de paraitre gamine. Mais ce ne fut pas l'envie qui lui en manqua. Elle n'avait tout de même pas rêvé ! Elle avait vu un sourire sardonique se dessiner sur les lèvres perfides du génie. Enfin le sourire n'était peut-être pas sardonique et les lèvres n'étaient pas perfides. N'empêche qu'il avait souri ! Marmonnant dans une barbe qu'elle n'avait pas elle dit :

- Traite moi de menteuse ou de myope, je ne te dirais rien... Puis elle reprit un peu de sérieux, un peu seulement pour examiner le reste des paroles du génie. Je ne crois pas qu'il ai laissé de gardien. Il devait penser que le monde se suffirait à lui-même pour nous retenir. Et d'ailleurs je ne sais même pas s'il y a une sortie.

Puis elle repassa dans la cuisine ou Thiraël semblait les attendre, ses affaires préparées à ses pieds. La jeune rebelle lui adressa un sourire :

-Ah... vous aussi vous êtes prêt à partir...

-Toujours, lui repondit-il, mais sommes-nous sûr de partir ?

- De partir de la maison, oui. De rentrer je ne sais pas...

(bcp d'imagination toi encore, tsss)

(pas eu le temps d'écrire plus)

Thiraël se gratta sa naissance de barbe. Il ne fallait pas perdre espoir mais il fallait avouer qu'ils n'avaient vraiment pas beaucoup de chances. Il balança son sac par dessus son épaule et prit une expression confiante.

-Alors ? On part quand ?

Elrys attendit que Serkëlunëa soit prête et ils prirent la tête du petit groupe, à leur sortie dans la caverne, ils purent remarquer que la ville semblait vide. Ils partirent donc dans un silence morne, remontant vers la surface. Arrivés à l'extérieur, Ils virent que la deuxième partie de la nuit était levée une nuit ni sombre ni lumineuse, elle éclairait suffisamment pour pouvoir marcher. Ils reprirent donc la direction de la forêt qui était au loin. Le Killiux allant et venant, partant loin devant pour revenir leur trainé dans les pattes, il était bien le seul à sembler s'amuser. Le silence fut conserver par les parents surement préoccuppé par leur départ récent, tandis qu'Elrys se concentrait pour chercher d'éventuelles ombres. Les créatures qu'ils avaient rencontrés habitaient non loin.

- Bah tout de suite, dis Ellenwen avec un grand sourire.

Puis elle chargea ses affaires sur le dos, non sans regarder autour d'elle. Puis elle quitta la pièce, tachant d'effacer les émotions que la vue du décor si familier et si étranger à la fois avait fait naitre en elle. Elle sortit dans l'air frais de la nuit et, l'espace de quelques longues minutes, le silence qui régnait dans la ville l'étouffa. Comme si le monde s'était arrêté pour leur départ. Comme si la ville était morte. Elle frissonna légèrement et, dans un geste presque enfantin, elle croisa ses bras sur sa poitrine et se serra les épaules, quelques instants. Puis ses bras retombèrent doucement le long de son corps et y restèrent, ballant. Lorsqu'ils sortirent entièrement de la ville, son premier réflexe fut de lever le nez et de regarder les étoiles, un long moment, avant de courir à petites foulées pour rattraper le groupe.

Thiraël remit bien son sac qui tombait légèrement et prit la suite d'Ellewen. Ils sortirent dehors et la brise nocturne le raffraichit un peu. Thiraël aimait bien la nuit. Il préférait la nuit froide et noire au soleil qui l'étouffait plutôt. Il se sentait dans son élément et le manque de lumière ne le géna pas. Il suivait le groupe quand il remarqua qu'Elrys semblait guetter quelque chose.

-Vous cherchez quoi exactement ? demanda-t-il.

Je cherche des créatures fort peu simpathique. Celle-ci nous ont attaqué à l'aller et je crains leur retour non pour vous, mais pour moi et pour Serkëlunëa. Il semblerait que ces créatures ai trouvé un moyen encore plus efficace que le fer. Elles peuvent aspiré notre énergie vitale.
Enfin pour le moment il n'y a rien a l'horison, mais j'ai hâte d'être parti de cette forêt et de ce monde.

Elrys s'avança a l'orée du bois et et rechercha le chemin par lequel ils étaient venu. Après quelques minutes de recherche conjointe au reste du groupe ils dénichèrent ce qui semblait être le chemin. Ils commencèrent donc à traverser la forêt.

Thiraël trouvait cela fort interressant. Des créatures qui aspireraient l'essence des génies. Il resta donc sur ses gardes pendant que le groupe cherchait le chemin qui'ils avaient suivi quelques jours plus tôt. Quand ils le trouvèrent enfin, ils pénetrèrent dnas la forêt. Le mouvement légèr des arbres et les faibles bruits des animaux nocturnes rendaient l'ambiance très lugubre.