La planque de John Hoffman.

J’émis un petit ricanement, qui résonna longtemps a cause de
la voie que j’avais adoptée, profonde, caverneuse, elle semblait venir d’outre-tombe.

-Je préfère ça, ce gars ne m’inspirait aucune confiance. Les
humains digne de confiance ont bien rares, et il en a toujours été ainsi.

Je regardai la petit fée qui voletait près de moi, si petite…j’aurais
pu la gober, cela m’aurait pris une seconde, deux tout au plus. Je souris, d’un
sourire qui dévoilait tous mes crocs, mais je en pouvais faire autrement, ce n’était
pas voulu, les grands félins n’ont pas une physionomie propice aux sourires.

-Non, ils ne l’ont certainement pas trouvé par hasard, à mon
humble avis il le cherchait ou connaissaient déjà soin existence. Je ne sais
pas comment ils en ont eu vent. Il y a
certainement d’autres exemplaires de ce parchemin, car il me semble
assez vieux, et vu la couche de poussière que je peux voir dessus, cela faisait
bien longtemps que personne ne l’avait lu.

(hrpg: me gober??? non mais eh oh, ça va pas la tête?? ^^)

- Oui, c'est vrai...Il doit être très vieux...L'encre utilisée est complètement passée, enfin...Sauf l'annotation de bas de page...

Par un enchainement logique des choses, Aezhenn avait déduit que l'auteur du parchemin était le maître de son propre maître. C'était sans doute pour cela que son nom lui évoquait un vague souvenir.

- Où va-t-on? demanda-t-elle. Chez Sam? Je n'aurais peut-être pas du tuer Hoffman tout de suite, il aurait pu nous renseigner sur les magiciens passables de savoir faire ce genre d'envoutements..., dit-elle après une légère pause.

Hrpg : Je ne me le permettrais pas…

-Effectivement. Tu penses qu’il y ait une chance que l’apprenti de ce magicien soit encore en vie ? Ce serait utile de pouvoir lui poser quelques questions.

J’étais toujours étonné par l’attitude étrange qu’avait eu la jeune femme, enfin la jeune fée maintenant, mais je décidai de ne pas pousser. Si elle avait su quelque chose de primordiale elle me l’aurait dit. Enfin je pense.

-Eh oui, ça peut toujours servir de laisser les humains en vie. Mais ce qui est fait est fait. Allons nous reposer chez Sam, pour un temps, on s’occupera de nos investigations plus tard.

Je partis à toute vitesse, de toute la force de mes pattes. Les humains étaient si lourd, lents…un corps de félin était presque comme une délivrance, rapide et agile, plus puissant. Je pris la direction de la demeure de Sam. Une fois encore nous allions avoir besoin de l’aide de la rébellion…

Hrpg : Je rep ce soir, pas le temps maintenant…